Un étudiant à Toulouse :
>Explosion
La recherche d'appartement s'est déroulée moins tranquillement que prévue, cette satanée usine ayant bruyamment mis pas mal de Toulousains à la porte. Je crois que je connais l'intérieur de chaque agence immobilière du centre, de Rangueil et de Saint-Cyprien ; d'autre part je pense pouvoir sans trop de difficultés réécrire le journal de petites annonces du moment.
J'ai erré en roller d'agence en agence pendant deux semaines entières, alternant avec des coups de téléphone à l'intégralité des annonces T3/T4. Tout semblait déjà loué depuis dix minutes.
J'ai réussi à visiter trois appartements qui me sont tous passés sous le nez à très peu de choses près.
Au bout de ces quinze jours, j'ai eu enfin l'occasion de louer un appart. Celui-ci n'était pas parfait, mais j'en avais relativement par-dessus la tête de chercher au hasard tout en squattant chez Yann.
J'ai donc loué un trois pièces d'à peu près 50 mètres carrés, au douzième étage d'un immeuble de dix-huit. L'appart en question a quelques défauts : cuisine bien kitsch, salle de bains pas très grande (sans porte !), mais rien de très bloquant pour quelqu'un comme moi, qui passe, en temps cumulé, 20 minutes par jour dans la cuisine / salle de bains.
Les deux tonnes de paperasserie (caution, état des lieux, assurances) faites, j'ai pu commencer à emménager. Ça s'est synchronisé presque impeccablement avec le retour de Yann, qui a donc pu m'aider, encore une fois, énormément, étant donné que sans permis de conduire c'est difficile de traverser la ville avec un lit deux places ou une machine à laver.
Yann s'était occupé de s'abonner à l'ADSL depuis Paris, ce qui nous a permis de commencer à travailler en tant que collègues à peine un mois après mon retour.
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