Un étudiant à Toulouse :
>Startup
Le truc le moins drôle, c'était toujours les transports : bien que super motivé le matin (je n'ai jamais de mal à me lever, contrairement à l'IUT où partir en cours était parfois bien difficile), rentrer le soir est beaucoup moins agréable. D'autant plus que, bien qu'en partant à 18 heures, j'arrive une heure plus tard, si jamais je pars à 19 ou 20 heures, les délais peuvent considérablement s'allonger, les métros se raréfiant, et les trains se transformant en tortillards desservant tous les bleds pourris avant le mien. Enfin bon, ça reste gérable.
Vers octobre, nFactory continuant à grandir et à embaucher, nos locaux de la rue des Jeuneurs sont devenus un peu trop petits pour tous. En attendant d'en trouver de vrais, définitifs, les développeurs, c'est-à-dire nous, avons laissé notre grande salle aux commerciaux, et sommes partis s'expatrier rue de Cléry, dans les locaux d'une entreprise textile se recyclant en incubateur. Ces locaux étaient donc totalement en travaux, mal chauffés, peu confortables. Le seul avantage était que les utilisateurs découvrant des bugs, au lieu de venir nous déranger dans notre importantissime travail, faisaient enfin les mails qu'on les suppliait de faire pour avoir la paix.
Le bail de la rue de Cléry expirait fin décembre, à une date où nous étions censés avoir trouvé et préparé les vrais locaux.
Fin décembre, les vrais locaux avaient effectivement été trouvés, dans le 19ème arrondissement, dans les anciens locaux d'un dépot-vente. Il s'agissait d'un grand espace de plain-pied, très startup donc. Malheureusement ils étaient loin d'être près à nous accueillir : le dépôt-vente n'avait pas fini de vendre son stock.
Nous sommes donc revenus rue des Jeuneurs avec les autres, mais notre salle étant colonisée par les commerciaux, nous avons dû nous résoudre à nous dispatcher : une moitié du développement a emménagé dans le petit bureau du Grand Boss, Guillaume, qui a dû renoncer à ce luxe et partager le bureau directorial avec les deux autres directeurs. L'autre moitié du dév s'est répartie ailleurs, à la prod, au surf, au département légal, ...
Lorsque les stocks du dépôt-vente ont enfin été écoulés, le strict minimum a été fait : l'ADSL a été installé, une grande salle a été préparée, et tout était prêt pour réaccueillir les développeurs. Nous avons donc redéménagé une nouvelle fois en avance, vers des locaux pas finis. Heureusement cette fois, les travaux étaient peu bruyants.
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